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  constitution de ruchettes
 
constitution de ruchettes

Réaliser la constitution de ruchettes demande souvent une bonne pratique. La répartition de couvain et de provisions est encore assez aisée, mais une répartition harmonieuse des ouvrières et principalement des nourrices pose quelques soucis. La recherche de la reine en pose d’autres. Utiliser une grille à reine et des ruchettes à fonds amovibles (plateaux réversibles) permet de ne pas chercher la reine et de laisser la répartition des ouvrières aux abeilles elles-mêmes.

Information complémentaire :
 
puce Si vous n’avez pas de rucher à plus de 2 km, vous pouvez les installer dans le même rucher.
puce Mais les butineuses vont quitter les ruchettes pour retourner à la ruche.
puce Vos ruchettes sont sans apport de nectar et de pollen pendant plusieurs jours.
puce Vous devez, même en période de miellée, les nourrir sans oublier le complément protéiné.

 

A faire :
 
puce Pour constituer les ruchettes, vous pouvez prendre des cadres dans d’autres colonies qui, elles, ne fourniront pas d’abeilles.

 

Ne pas faire :
 
puce Attendre plus de 3 jours pour répartir vos ruchettes si vous désirez que les abeilles élèvent elles-mêmes une reine.
puce Elles n’auront plus de larves assez jeunes.

  

 

Etape n°2

Vous possédez une ruche bien peuplée : une belle ponte, le couvain sur sept ou huit cadres est sain, des ouvrières, des réserves de miel et de pollen.

 

Etape n°3

Vous répartissez les cadres de cette ruche bien peuplée de façon à reconstituer un nid complet dans chaque ruchette : couvain de tous âges, ouvert et operculé ; réserves de miel et de pollen ; les cadres de réserves sont disposés de chaque côté des cadres de couvain.

Vous secouez toutes les abeilles des cadres pour qu’elles restent avec la reine dans le corps de ruche (ou avec une brosse à abeilles).

Vous laissez au moins un cadre de couvain ouvert avec la reine. Vous remplacez les cadres que vous avez enlevés par des cadres de cire gaufrée.

 

Etape n°4

Pour répartir les ouvrières sur le couvain, vous laissez faire les abeilles. Pour cela, vous posez les ruchettes sans leurs fonds sur la ruche.

Une grille à reine est interposée entre la ruche et les ruchettes. La reine ne peut pas monter dans les ruchettes, par contre les ouvrières et plus particulièrement les nourrices remontent s’occuper du couvain.

Elles se répartissent dans chaque ruchette en fonction des quantités de couvain que vous y avez introduit.

 

Etape n°5

Vous laissez au moins 12 heures aux abeilles pour s’organiser entre les ruchettes et la ruche.

Le soir tard ou le matin tôt vous séparez les ruchettes.

Vous les posez sur leur plancher et vous les déplacez.

La grille à reine est enlevée et débarrassée de ses abeilles sur la ruche contenant la reine.

 

Etape n°6

Vous installez les ruchettes sur leurs emplacements respectifs. A plus de 2 km pour ne pas perdre les butineuses.

S’il n’y a pas de miellée abondante, vous devez nourrir et la ruche et les ruchettes.

Vous disposez maintenant de ruchettes orphelines qui peuvent élever une reine, recevoir une cellule royale ou une reine fécondée.


Depuis longtemps, l'organisation sociale complexe, la biologie et la nature industrieuse des abeilles domestiques (genre Apis) fascinent les humains. C'est peut-être ce qui motive de nombreux Canadiens à faire de l'apiculture un passe-temps. En n'ayant que quelques ruches à entretenir, ils ont le temps d'observer plus attentivement le comportement de ces INSECTES UTILES si intéressants. L'apiculture ne se limite pas à l'élevage des abeilles. En Amérique centrale et en Amérique du Sud, depuis des milliers d'années, on pratique l'apiculture dite traditionnelle, ou méliponiculture, pour le miel avec ce qu'on appelle des mélipones (tribu Meliponini). À l'heure actuelle, l'apiculture inclut l'élevage d'autres abeilles pour la pollinisation des cultures.

L'apiculture est la technique d'élevage des ABEILLES qui consiste à obtenir du miel et de la cire. Cette technique dérive de la chasse au miel et de sa récolte. En effet, on a trouvé dans des grottes européennes et africaines des peintures qui indiquent qu'il y a au moins 15 000 ans, les humains volaient les nids d'abeilles sauvages pour leur trésor sucré. On sait que, dès 3000 ans av. J.-C. en Égypte, on fournissait des abris aux abeilles et on les gardait pour leur miel. Dans les plus anciens écrits grecs et romains, l'apiculture est mentionnée. Les produits de la ruche étaient si recherchés que les Romains levaient parfois des impôts sur le miel et la cire d'abeille.

Dans la Bible et le Coran, on fait souvent mention des abeilles et du miel. Dans diverses religions de partout dans le monde, on donne aux abeilles et au miel une place particulière auprès des humains. Les Mayas et les Aztèques vénèrent le miel, les abeilles et leur rapport avec les fleurs.

On garde - et c'est encore le cas dans certains endroits aujourd'hui - les abeilles domestiques dans des pots d'argile ou des cylindres, des bûches creuses, des paniers d'osier et des ruches de paille. Ces techniques limitent cependant la production de miel. Il y a peu de changements jusqu'au milieu du XIXe siècle, où le révérend Lorenzo L. Langstroth invente la ruche moderne à cadres mobiles, aux États-Unis. Le principe de la ruche à cadres mobiles consiste en un trou de passage pour les abeilles ouvrières d'environ 8 mm de largeur entre les cadres. Les abeilles laissent naturellement un passage entre leurs rayons, espace qu'elles ne comblent pas d'alvéoles ou ne bloquent pas avec de la propolis (ou résine d'abeille). Ainsi, grâce à l'ingéniosité de Langstroth, on peut ouvrir la ruche, en examiner le contenu et en retirer le miel sans abîmer les rayons qui sont sur les cadres. Cette invention a permis d'augmenter la production de miel et a rendu possible le développement de l'industrie apicole moderne. La méliponiculture, tout comme l'apiculture, utilise des ruches pour élever les abeilles, mais l'architecture du nid ne permet pas la mécanisation et ne produit pas le même rendement.

En colonisant l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, les Européens y introduisent des abeilles domestiques provenant de leur pays d'origine. Les abeilles survivent bien dans ces nouveaux milieux, et on y trouve actuellement d'importantes industries apicoles. En 2000, 9253 apiculteurs canadiens élèvent environ 600 000 colonies d'abeilles, et leur production totale de miel atteint 53 kilogrammes par ruche.

 
Abeilles domestiques
 
Le miel commercial provient de quatre espèces d'abeilles du genre Apis. L'abeille occidentale (A. mellifera) est la plus importante et la plus exploitée. Elle est originaire d'Europe, d'Asie Mineure et d'Afrique. L'abeille asiatique (A. cerana) est l'espèce la plus répandue en Asie. L'abeille géante (A. dorsata) et l'abeille naine (A. florea) sont également des espèces asiatiques, mais elles ne nidifient pas dans des ruches fabriquées par des humains. On récolte le miel sauvage dans leurs nids.

Les mélipones sont parfois gardées dans des ruches fixes ou dans des nichoirs spécialement conçus. Elles produisent moins que les abeilles domestiques.

Toutes ces abeilles forment des sociétés pérennes et emmagasinent du miel pour que la colonie puisse survivre pendant des périodes de disette, comme la saison hivernale, dans les zones climatiques tempérées. Cette caractéristique permet aux apiculteurs de récolter des surplus de miel. La plupart des autres espèces d'abeilles sauvages (par exemple les bourdons) se nourrissent de nectar, mais ne font pas de grandes réserves. Ils ne sont donc pas exploitables pour la production de miel
Colonies d'abeilles

 
Au milieu de l'été, une colonie vigoureuse (race européenne des A. mellifera) contient une reine, de 60 000 à 80 000 ouvrières (femelles stériles) et quelques centaines de faux-bourdons (mâles). La reine peut pondre jusqu'à 2000 oeufs quotidiennement, la plupart fertilisés, qui arrivent à maturité comme ouvrières après 21 jours. Dans des conditions particulières, les abeilles peuvent élever, en quelque 16 jours, quelques-uns des œufs fertilisés en reines. Pour ce faire, elles les élèvent dans de grandes cellules en forme d'arachide dites cellules royales et nourrissent les larves de sécrétions glandulaires, la gelée royale. Une reine inséminée peut ne pas utiliser le sperme nécessaire à la fertilisation lorsqu'elle pond; les oeufs non fertilisés produisent alors des faux-bourdons qui se développent en 24 jours.

Dans les colonies d'abeilles domestiques, les rayons de cire qui servent au développement du couvain et à l'entreposage du miel et du pollen sont identiques, mais ces deux fonctions ne sont pas totalement séparées comme dans les colonies de mélipones. Le dessin architectural des colonies de mélipones est étonnamment varié, mais on peut cependant noter des caractéristiques communes. La chambre destinée au développement du couvain comprend des rangées de rayons horizontales. Elle est séparée de la chambre qui contient les réserves de miel. Celle-ci est composée de pots, d'une grosseur surprenante, qui s'ouvrent vers le haut. Les mélipones se servent de leur propre cire, souvent un mélange de résine de plantes et d'autres matériaux, pour construire les rayons et les pots qui contiennent des réserves.

 
Butinage
 
La plupart des abeilles obtiennent leur nourriture presque entièrement des plantes à fleurs. Elles récoltent le nectar en petites quantités de chaque fleur et l'apportent à la ruche dans leur jabot à miel. Elles transportent le pollen sous forme de boulettes dans les corbeilles à pollen situées sur leurs pattes. Le pollen n'est pas utilisé pour fabriquer le miel, mais il sert de source de protéines pour le développement des larves et pour les ouvrières adultes. Pour obtenir la grande quantité de nectar et de pollen nécessaire, les abeilles de chaque colonie butinent des millions de fleurs au cours d'une saison.

Lorsqu'elle butinent, elle assurent la pollinisation et rendent un service essentiel à l'industrie agricole, un service dont on estime la valeur à 10 ou 20 fois celle du miel et de la cire récoltés par les apiculteurs. Puisqu'il est possible de contrôler leur nombre et de les transporter facilement, on loue souvent les colonies d'abeilles pour la pollinisation et on les installe à proximité des cultures de fruitières et semencière commerciales.

 
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