BEES - Hamzaoui 45100
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Plan de ruche classique. A noter que le plancher plein peut être remplacé par un plancher grillagé, qui permet de lutter plus efficacement contre les varroas

 

 

Les visites du rucher,

la vérification du couvain

 

 

Cellule royale annonçant la probabilité

d'un essaimage

 

 

Reine marquée (au centre). Le marquage permet la conduite plus simple d’une ruche : élevage, équilibrage

 

 

Butineuse au travail

 

 

Production de propolis

 

 

Alvéoles
Quelques informations permettant à l’apiculteur débutant
la conduite d’une ruche : 

(par Jean Lutrin)

 

1ère visite de printemps :

       

Compter le nombre de cadres de couvain, de nourriture. Eliminer les cadres de rive souvent noirs et vides et les remplacer par des cadres propres et de la cire neuve.

Recentrer la grappe dans le corps de la ruche.

Vérification de la nature du couvain, couvain serré  : jeune reine, couvain persillé : reine à changer.

Nourrir si besoin (candi).

Si on rencontre la reine il est conseillé de la marquer.

Remplir la feuille d’informations que l’on place sur le couvre cadres.

 

 

2ème visite fin mars :

 

Contrôle de l’évolution du nombre de cadres de couvain.

Évaluation de la nourriture, si besoin : sirop 50/50 pour stimulation.

Équilibrer la force des colonies par transfert des cadres de couvain, des fortes vers les faibles (attention ne pas enlever la reine).

Évaluer le temps de remplissage du corps de ruche pour enlever les partitions si elles existent. 

On marque la reine si possible.

Remplir la feuille d’information.

 

Courant avril

 

Les abeilles occupent presque la totalité du corps de ruche, il est temps de mettre une hausse.

Avant de poser une hausse sur une ruche très forte il est prudent de la visiter pour constater la présence de cellules royales.

 

   à 1er cas pas de cellule royale, on pose la hausse (grille à reine à voir)

 

   à 2ème cas présence de cellules royales avec œufs du jour, l’essaimage aura lieu (voir paragraphe intervention de l’apiculteur)

 

    à 3ème cas présence de cellules royales sans œuf fraîchement pondu, c’est le remplacement de la reine naturellement ; 30 jours plus tard la nouvelle reine commencera sa ponte (à vérifier)

 

 

Intervention de l’apiculteur

 

Traitement du 2ème cas

 

On peut pratiquer 2 systèmes :

 

1)       Supprimer toutes les cellules royales, vérifier tous les 10 jours pendant 3 semaines (ne pas en oublier une seule) et inclure 1 cire gaufrée au centre du couvain ; en principe on diminue le risque d’essaimage ; mettre une hausse.

 

2)      Création d’un essaim artificiel :

dans une ruchette on place 1 cadre avec des cellules royales + 1 cadre de couvain operculé, 1 cadre de pollen et nourriture, on complète avec 2 cadres étirés. Nourrir et éloigner la ruchette à 3 km. La reine est restée dans la ruche souche, détruire les cellules restantes, on complète avec 3 cadres de cire gaufrée et pose d’une hausse.

 

 

Création d’un essaim sans la présence de cellule royale

 

 

1) Sans recherche de la reine

 

Préparation d’une ruchette 6 cadres, partager équitablement le couvain, la nourriture et le pollen entre ruche et ruchette, il doit y avoir des œufs du jour de part et d’autres. Rajouter 1 cadre de nourriture ou 1 cadre étiré dans la ruchette et on éloigne la ruchette de 3 km. Mettre un cadre étiré dans la ruche et une partition pour la réduire. Nourrir ruche et ruchette.

 

2) Avec reine marquée

 

Préparation de la ruchette, rechercher le cadre où se trouve la reine, le mettre dans la ruchette, compléter avec 2 cadres de couvain et nourriture + cadre étiré.

Laisser dans la ruche 2 cadres de couvain operculé et 1 cadre de couvain naissant avec des œufs du jour, pollen et nourriture et le plus possible d’abeilles jeunes.
Une partition permettra de réduire.
La ruchette pourra être placée dans le rucher à l’opposé de la ruche souche.       

 

 

Visite début mai
 
La première hausse est presque pleine, la ruche est très populeuse, le contrôle de la présence de cellules s’impose.

Poser la hausse sur le couvercle de la ruche, vérifier cadre par cadre le corps de ruche pour détecter la présence de cellules royales, les détruire sans en oublier une seule et contrôle 10 jours plus tard.

 

Si une ruche voisine possède une vieille reine, orpheliner celle-ci, mettre un cadre possédant des cellules royales sans les abeilles. Contrôle de la ponte 1 mois plus tard.

NB : on voit rapidement que le marquage de la reine facilite une opération sur une ruche sans faire de bêtise.

Mettre une hausse supplémentaire.

 

 

 

Marquage d’une reine

 

Peu après de début de la ponte (courant mars) lorsque la population est peu nombreuse on recherche la reine pour le marquage ; voir couleur de l’année.

 

 

Le marquage permet la conduite plus simple d’une ruche : élevage, équilibrage et présence de la reine en cas de doute.

 

 

NB : il est déconseillé d’ouvrir une ruche lors d’une température

inférieure à 16 -17 °

 

 

A noter : Les dates d’intervention peuvent changer suivant l’altitude.

 


 
 
 
 
Méthode simple d’élevage de printemps
sans compromettre la récolte de miel
 
Dans notre région de l’Avant Pays Savoyard les ruches démarrent très tôt et sont déjà très fortes pour la miellée de pissenlits fin mars début avril.
Il faut savoir que la miellée d’acacias arrive suivant les années vers le 12/15 mai . Entre le 20 avril et le 15 mai il y a disette et quelquefois une semaine de froid et le processus d’essaimage est enclenché. On peut profiter de cette situation pour éviter l’essaimage et faire un bel essaim artificiel. 
Principe d’élevage sur une « douze cadres » très forte.
Vers le 20/25 avril on retire la hausse de pissenlit et on sépare la ruche en deux parties égales. 
On prend six cadres en partant du centre dans la 12 cadres et on les place dans un corps de 10 cadres. On rajoute deux cadres neufs de cires gaufrées  et  une partition de chaque coté.
Un nourrissement est obligatoire avec du sirop 50/50 et on éloigne cette ruche à 3 kilomètres de la souche. 
Dans la ruche souche qui reste en place, on rajoute aussi deux cadres de cires gaufrées et une partition et on nourrit comme précédemment. On a donc 8 cadres dans un corps de douze, mais on ne sait pas encore dans quelle ruche se trouve la reine. 
Que se passe t il dès lors ?         
Dans la ruche où se trouve la reine celle-ci continue de pondre et dix jours plus tard les deux cadres neufs sont étirés et remplis de couvain. 
Dans la ruche orpheline les abeilles fabriquent de belles cellules royales étirent les nouvelles cires gaufrées et remplissent de nourriture et pollen.
Dix jours après la séparation,intervention impérative de l’apiculteur. 
Il est facile de repérer la ruche orpheline par la présence de cellules royales.
 On ne va donc travailler que sur cette ruche orpheline. 
On prend une ruchette et on transfère deux cadres contenant des cellules royales et du couvain, un cadre de pollen et un cadre de nourriture et l’on rajoute un cadre neuf cires gaufrées. Nourrissement obligatoire  avec du 50/50. Notre nouvel essaim est donc créé…. 
La ruchette  reste à la place de la ruche orpheline. 
Sur la partie restante de la ruche orpheline (4 cadres) on supprime les cellules royales restantes sans en oublier une seule et on ramène ces 4 cadres  restants dans la ruche contenant la  reine initiale (souvenez- vous suite à la séparation il n’y avait plus que huit cadres ) donc en en ramenant 4 nous retrouvons notre 12 cadres initiale prête à recevoir deux hausses vides car la miellée d’acacias arrive. Nous sommes au début du mois de mai.
Avec cette technique, en 2006, avec une ruche j’ai donc fait un essaim artificiel et la ruche a produit  40 kilos de miel.  
Bonne réussite à ceux qui essaieront.        
Jean LUTRIN Apiculteur amateur savoyard
 

 
 
Le couvre cadre anti-stress
 
L’expérience montre que dans une année apicole il est souvent nécessaire d’ouvrir une ruche  tout simplement pour voir :
-          la présence d’abeilles à la fin de l’hiver
-          l’évolution de la colonie au printemps
-          vérification du volume occupé ou inoccupé dans le corps    de ruche
-           vérification de la construction des cadres en cire gaufrée
-           vérification de la montée des abeilles dans la hausse
-           vérification du remplissage de la hausse afin d’en mettre une supplémentaire
 
Autant d’occasions d’ouverture de ruche qui obligent à la sortie de l’enfumoir, de la tenue de protection, du lève cadres et qui perturbent la vie de nos abeilles dans des périodes où quelquefois le dérangement de la colonie peut porter préjudice.
 
En effet, à chaque fois que l’on ouvre une ruche avec fumée, le stress s’installe et une consommation de miel importante est inévitable.
Ce couvre cadre classique modifié comme suit permet d’éviter ces désagréments pour nos colonies, personnellement je trouve beaucoup d’avantages pour une modification si simple et un coût dérisoire.
 
 
 Matériel : une scie sauteuse, un morceau de vitre ou plexiglas de 9x40 cm  et 4 vis VBA DE 4x16 mm
 
Description : un plateau de dimensions égales au corps de ruche (ou de la hausse) quelques morceaux de liteaux pour renforcer les bords et tenir les protections hivernales et le tour est joué. (Voir les photos)
 
 
Nb : La visite peut se faire la nuit avec une lampe de poche, on découvre toute la vie de la colonie dans la sérénité.
 

 
 
 
Comment fabriquer son candi artisanalement ?

    Une méthode simple et peu onéreuse

   

 

Matériel c

                   1 brûleur gaz

                   1 faitout 10 litres

                   1 fouet de pâtissier

                   1 récipient rempli d’eau pour le bain marie

   

 

1)       Faire fondre dans le faitout 5 kg de sucre cristallisé avec 1,2 litre d’eau ; porter à ébullition et laisser cuire 1, 5 minute, ajouter 1 kg de miel ,bien mélanger le tout.

 

2)       Ensuite mettre le faitout dans le bain marie d’eau froide. On agite énergiquement avec un fouet de pâtissier jusqu’à l’obtention d’un mélange pâteux et onctueux.

Le plus simple est de posséder des moules en plastique transparent que l’on remplit (genre barquette contenance un litre).

 

Après ref

roidissement, on obtient un candi solidifié et malléable malgré tout.

Pour conserver en l’état, on pose un film plastique sur la barquette  afin de la priver d’air pour la conservation.

 

NB- Dans le cas où l’apiculteur utilise le miel récupéré en pressant les opercules, le candi revient à 0,61 € le kg soit 4 Frs.

 


 
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