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Les ruches sont les nids des abeilles butineuses. Elles les construisent pour élever leur progéniture et entreposer du miel pour l’hiver, suivant un schéma bien défini. Ces ruches peuvent être construites à l’air libre ou dans des anfractuosités d’arbre.
LES RUCHES SAUVAGES
LES RUCHES DOMESTIQUES
L’homme élève des abeilles depuis environ 12 000 ans. À cette époque, l’homme pratiquait la cueillette comme l’attestent certaines peintures rupestres découvertes en Espagne. Puis l’homme s’est mis petit à petit à fabriquer des ruches pour pouvoir élever des abeilles afin de récolter plus facilement le miel.
Une trentaine de ruches ont été découvertes en 2007 dans le site de la ville antique de Rehov au nord d’Israël. Ces ruches datent d’environ 900 avant J.-C., elles sont à ce jour les plus anciennes découvertes. (l’article complet)
QUELQUES MODÈLES DE RUCHES À TRAVERS LE MONDE
Ruches traditionnelles du Mali
Ruches traditionnelles du Cameroun
Ruches traditionnelles du Burkina Faso
Photo
Ruches traditionnelles du Burkina Faso
Ruches dans les Cévennes
Ruche du Limousin ou des Landes, fin 19éme siècle (toutes précisions dans ce domaine est la bienvenue)
autre lien sur le blog : http://www.bio-creation.com/blog/architecture-animale/api-culture
Liens complémentaires
http://fr.wikipedia.org/wiki/Apiculture
Bien entendu si vous connaissez d’autres photos de ruches sauvages ou domestiques présentant un intérêt pour compléter cet article, n’hésitez pas.
Pas de plus haute résolution disponible.
Royal_jelly_0030.jpg (250 × 233 pixels, taille du fichier : 12 Kio, type MIME : image/jpeg)
Des fleurs, des abeilles, des ruches, un apiculteur patient et passionné… Tous les secrets du miel sont là. Cadeau de la nature : les abeilles butinent, puis reviennent à la ruche déposer leur récolte, où les abeilles-ouvrières le prédigèrent et le stokent dans des opercules. Le miel est supposé nourrir les abeilles une fois l’hiver venu.
Au début de l’histoire, il y a donc une ruche, véritable maison : en haut, la colonie d’abeilles et la réserve de miel, qui les nourrit l’hiver. La « part de l’apiculteur » se récolte en bas de la ruche, dans des « hausses » contenant des cadres.
Et dedans, il y a donc les abeilles, les butineuses, les ouvrières et surtout la Reine. Pour reconnaître une reine dans une ruche, fastoche : elle est marquée d’un point de couleur, défini par des standards internationaux… La trouverez-vous sur la photo ?
Elle est marquée d’un point rouge.
récolte du miel
Les abeilles butinent les fleurs ou le miellat (substance rejetée par des pucerons sur certaines espèces, comme le sapin), le rapportent à la ruche, où les ouvrières se chargent de le pré-digérer dans leur jabot, avant de rejeter la substance dans des alvéoles qu’elles bouchent de cire, où elle se transforme en miel.
On aperçoit bien ici les alvéoles vides et les évoles remplies
Au moment de la récolte, l’apiculteur enfume la ruche pour que les abeilles s’éloignent. Il faut ensuite retirer les cadres, les désoperculer et récupérer le miel dans les cadres, à l’aide d’une centrifugeuse.
Seuls les miels non bio ont le droit d’être chauffés, pour extraire plus de miel et en faciliter la conservation, ce qui hélas détruit une partie de ses bienfaits.
Merci à José Pigaglio, apiculteur bio, pour ses explications et la visite de ses ruches. Il organise également le Congrès d’Apiculture du Centenaire de la Société Générale d’Apiculture des Bouches-du-Rhône les 10 et 11 octobre prochain à Saint-Mitre-les-Remparts. 06 71 20 02 07
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Un rucher en Isère à l'automne.
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Un rucher couvert traditionnel dans la vallée d’Abondance protège les ruches des intempéries.
L’hiver, les abeilles sont capables de réguler la température de la colonie.
Rassemblées en grappe au centre de la ruche, elles se dilatent et se contractent pour produire de la chaleur et consomment les réserves de miel pour alimenter leur énergie.
En hiver, une ruche consomme un kilo de miel par mois. Les abeilles hivernent mais peuvent sortir les journées favorables, lorsque la température dépasse 11°C, pour un vol « de propreté ».
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La ruche ouverte, un apiculteur récupère des alvéoles construites par les abeilles hors des cadres.
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Au printemps, sur un rucher d’élevage de reines.
L’apiculture moderne nécessite de remplacer les reines tous les deux à trois ans.
L’apiculteur peut ainsi maintenir une forte population dans les colonies par une ponte maximale. La production de gelée royale demande également un élevage constant de reines. La gelée royale est en effet produite en amenant les ouvrières à nourrir des larves des reines qui seront éliminées lors de la récolte.
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Pour impressionner les foules, à l’instar des montreurs d’animaux de la fin du XIXe siècle, certains apiculteurs se font une impressionnante barbe d’abeilles.
Si cette technique demande beaucoup de sang froid, elle fait cependant appel à un trucage. L’apiculteur réalise cette prouesse spectaculaire en fixant autour de son cou une cage dans laquelle il a isolé la reine. Les abeilles s’agglutinent naturellement autour d’elle pour la protéger. Elles sont alors en condition d’essaimage, donc inoffensives…
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Pour impressionner les foules, à l’instar des montreurs d’animaux de la fin du XIXe siècle, certains apiculteurs se font une impressionnante barbe d’abeilles.
Si cette technique demande beaucoup de sang froid, elle fait cependant appel à un trucage. L’apiculteur réalise cette prouesse spectaculaire en fixant autour de son cou une cage dans laquelle il a isolé la reine. Les abeilles s’agglutinent naturellement autour d’elle pour la protéger. Elles sont alors en condition d’essaimage, donc inoffensives…
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Pour impressionner les foules, à l’instar des montreurs d’animaux de la fin du XIXe siècle, certains apiculteurs se font une impressionnante barbe d’abeilles.
Si cette technique demande beaucoup de sang froid, elle fait cependant appel à un trucage. L’apiculteur réalise cette prouesse spectaculaire en fixant autour de son cou une cage dans laquelle il a isolé la reine. Les abeilles s’agglutinent naturellement autour d’elle pour la protéger. Elles sont alors en condition d’essaimage, donc inoffensives…
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Le chargement des ruches pour la transhumance se déroule à la nuit tombante.
Les jours de pluies sont aussi appréciés par l’apiculteur car les abeilles restent dans leurs ruches. Selon la distance à parcourir, les ruches sont installées sur un nouveau site dans la nuit ou au petit matin.
L’apiculture transhumante nécessite du matériel de transport et de levage selon la quantité de ruches.
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Le chargement des ruches pour la transhumance se déroule à la nuit tombante.
Les jours de pluies sont aussi appréciés par l’apiculteur car les abeilles restent dans leurs ruches. Selon la distance à parcourir, les ruches sont installées sur un nouveau site dans la nuit ou au petit matin.
L’apiculture transhumante nécessite du matériel de transport et de levage selon la quantité de ruches.
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Un apiculteur récupére les gâteaux de miel d'un essaim fixé…
Comme nos ancêtres, il va cueillir ainsi le miel stocké par les abeilles.
Ici, l’essaim situé dans une banlieue résidentielle peut représenter un danger pour les riverains.
L’apiculteur récupère ensuite les abeilles et la reine pour les installer dans une nouvelle ruche.
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La floraison du châtaignier se déroule fin juin et début juillet sur une période de quinze jours.
Son pollen est jaune orangé et son nectar abondant.
La transhumance sur le châtaignier produit un miel très odorant, teinté d’amertume. Il est réputé pour faciliter la circulation sanguine et pour ses propriétés cicatrisantes. La transhumance sur le châtaignier se pratique principalement dans les Cévennes, les Pyrénées, le Massif central, la Bretagne et la Corse.
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La floraison du châtaignier se déroule fin juin et début juillet sur une période de quinze jours.
Son pollen est jaune orangé et son nectar abondant.
La transhumance sur le châtaignier produit un miel très odorant, teinté d’amertume. Il est réputé pour faciliter la circulation sanguine et pour ses propriétés cicatrisantes. La transhumance sur le châtaignier se pratique principalement dans les Cévennes, les Pyrénées, le Massif central, la Bretagne et la Corse.
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Un apiculteur du marais poitevin inspecte ses ruches dans un champ de tournesols qui s’étend jusqu’à l’horizon.
Cette terre riche, argileuse, sédimentaire et gorgée d’eau est parfaite pour la culture de cette plante. L’océan atlantique proche apporte des précipitations régulières pendant les mois les plus chauds de l’été. Les années fastes, lorsque le climat est favorable, les récoltes de miel de tournesol peuvent atteindre 80 kilogrammes par ruche.
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Un apiculteur secoue un cadre pour vérifier la quantité de nectar récolté dans la journée par les abeilles sur un champ de tournesol.
Des gouttelettes de nectar tombent en pluie du cadre, signe d’une très bonne miellée. Récoltes régulières de plus de 80 kilos par ruche, plante riche en nectar et plus encore en pollen, le miel de tournesol est le plus abondant de France. Il est riche en oligoéléments, en calcium et en silicium.
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Le ciel résonne d’un bourdonnement continu. Le va-et-vient incessant des abeilles, véritable pont aérien entre le champ de tournesols et les ruches, augure d’une abondante miellée, comme les nombreuses hausses.
Pourtant, le problème de la rémanence des produits phytosanitaires dans la terre représente une réelle menace car le Gaucho est encore autorisé sur les cultures de céréale à paille comme le blé et l’orge. Or, trois ans après la mise en culture de semences enrobées, on retrouve encore dans le sol ses molécules chimiques. Ainsi, le nectar des fleurs de tournesol planté un an après une culture de blé au Gaucho, contient assez de pesticides pour empoisonner les abeilles de façon chronique.
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Les éclaireuses d’un essaim ont repéré une ruche vide chez un apiculteur et les abeilles arrivent par milliers pour en prendre possession.
L’apiculteur ouvre la ruche à mains nues pour vérifier que la reine est bien entrée et pour aider l’installation en ajoutant des cadres.
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En montagne dès le mois de mai, elles sont redescendues dans la plaine en septembre.
Rhododendron et bruyère callune sont les principaux pourvoyeurs de miels mono floraux. Les Pyrénées sont plus favorables que les Alpes à la production mellifère, de par leur altitude moins élevée et leur climat plus clément.
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Le chargement des ruches pour la transhumance se déroule à la nuit tombante.
Les jours de pluie sont aussi appréciés par l’apiculteur car les abeilles restent dans leurs ruches. Selon la distance à parcourir, les ruches sont installées sur un nouveau site dans la nuit ou au petit matin.
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Le chargement des ruches pour la transhumance se déroule à la nuit tombante.
Les jours de pluie sont aussi appréciés par l’apiculteur car les abeilles restent dans leurs ruches. Selon la distance à parcourir, les ruches sont installées sur un nouveau site dans la nuit ou au petit matin.
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Le chargement des ruches pour la transhumance se déroule à la nuit tombante.
Les jours de pluie sont aussi appréciés par l’apiculteur car les abeilles restent dans leurs ruches. Selon la distance à parcourir, les ruches sont installées sur un nouveau site dans la nuit ou au petit matin.
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Le chargement des ruches pour la transhumance se déroule à la nuit tombante.
Les jours de pluie sont aussi appréciés par l’apiculteur car les abeilles restent dans leurs ruches. Selon la distance à parcourir, les ruches sont installées sur un nouveau site dans la nuit ou au petit matin.
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Au printemps, sur un rucher d’élevage de reines.
L’apiculture moderne nécessite de remplacer les reines tous les deux à trois ans.
L’apiculteur peut ainsi maintenir une forte population dans les colonies par une ponte maximale. La production de gelée royale demande également un élevage constant de reines.
La gelée royale est en effet produite en amenant les ouvrières à nourrir des larves des reines qui seront éliminées lors de la récolte.
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Au printemps, sur un rucher d’élevage de reines.
L’apiculture moderne nécessite de remplacer les reines tous les deux à trois ans.
L’apiculteur peut ainsi maintenir une forte population dans les colonies par une ponte maximale. La production de gelée royale demande également un élevage constant de reines.
La gelée royale est en effet produite en amenant les ouvrières à nourrir des larves des reines qui seront éliminées lors de la récolte.
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Au printemps, sur un rucher d’élevage de reines.
L’apiculture moderne nécessite de remplacer les reines tous les deux à trois ans.
L’apiculteur peut ainsi maintenir une forte population dans les colonies par une ponte maximale. La production de gelée royale demande également un élevage constant de reines.
La gelée royale est en effet produite en amenant les ouvrières à nourrir des larves des reines qui seront éliminées lors de la récolte.
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Cages de reines.
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Test pour vérifier le développement des nymphes royales.
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Test pour vérifier le développement des nymphes royales.
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Test pour vérifier le développement des nymphes royales.
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Test pour vérifier le développement des nymphes royales.
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Cadre d'élevage de reines.
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Nourrissement d'un rucher d'élevage de reines.
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Les ruches d'élevage de reines sont régulièrement nourries.
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Une apicultrice tape une ruche pour éloigner la reine des cadres proches de l'impact et pouvoir par la suite sortir les cadres.
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Sur un rucher d'élevage de reines.
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Sur un rucher d'élevage de reines.
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Un apiculteur secoue un cadre pour récupérer les abeilles et former un essaim.
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La pesée d'un essaim.
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La pesée d'un essaim.
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Transvasement d'une ruche.
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Pour l'élevage de reine l'apiculteur prélève des œufs sur les cadres du couvain.
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Pour l'élevage de reine l'apiculteur prélève des œufs sur les cadres du couvain.
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Pour l'élevage de reine l'apiculteur prélève des œufs sur les cadres du couvain.
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Pour l'élevage de reine l'apiculteur prélève des œufs sur les cadres du couvain.
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Pour l'élevage de reine l'apiculteur prélève des œufs sur les cadres du couvain.
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Mise en cage d'une reine.
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Préparation des cellules royales d'élevage.
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Test de nettoyage.
Avant la découverte de la canne à sucre, puis de la betterave sucrière, le miel a été longtemps l’unique source de plaisirs sucrés de nos ancêtres. N’est-il pas question dans la Bible des ruisseaux de lait et de miel de la Terre Promise ?
Bien évidemment c’est une bombe d’énergie, mais à la différence du sucre blanc, le miel apporte plein de bonnes choses utiles à notre organisme :
- 80% de glucides, en majorité du fructose (38,2 %) et du glucose (31,3 %).
- De l’eau, environ 17% : s’il y en a trop, le miel risque de fermenter, donc de mal se conserver.
- Des protéines, environ 1%, qui contiennent une foule d’acides aminés,
- Des sels minéraux (il y en a plus dans les miels foncés que dans les miels clairs),
- Des vitamines B, des enzymes, des antioxydants, dont les flavonoïdes, de l’acide formique, qui explique sa bonne action en cas de maux de gorge…
100 grammes de miel, c’est 312 calories, et 100 g de sucre, 400 calories. On utilise en plus moins de miel que de sucre, puisque le fructose a un pouvoir sucrant supérieur au glucose : tout bénéf !
Le miel est un aliment également réputé pour ses vertus thérapeutiques : ses propriétés adoucissantes, anti-bactériennes et cicatrisantes (vertu utilisée aussi bien chez les égyptiens que lors de la 2nde guerre mondiale) en font un anti-bobo bien connu ! Enfin, mélangé à un yaourt, vous pourrez en faire votre goûter… ou choisir de vous en faire un masque adoucissant pour le visage !
l'intérieur de la ruche incite les abeilles à s'enfuir. Les abeilles réagissent effectivement aussitôt, se gorgent de miel et se calment. De cette manière, les abeilles, pliant sous le poids de leur chargement de miel, risquent beaucoup moins d'utiliser leur aiguillon et ne manifestent pour ainsi dire aucune agressivité.
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Préparation des cellules royales d'élevage.
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Test de nettoyage.
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Test de nettoyage.
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Test de nettoyage.
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Un cadre de cellules d'élevage de reines.
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Abeilles sur des cellules royales d'élevage.
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Abeilles sur des cellules royales d'élevage.
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Abeilles sur des cellules royales d'élevage.
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Abeilles sur des cellules royales d'élevage.
LAPI055
Pour éviter l'essaimage, certains apiculteurs coupent une aile de la reine.
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Marquage d'une reine.
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Marquage d'une reine.
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Une ruche vu du dessus.
L'ouverture d'une ruche est toujours un moment magique.
LAPI059
Dans un rucher près de Hyères, face de la Méditerranée, Jacky Dayras s’occupe de ses ruches sans voile protecteur, ni tenue d’apiculteur.
Cette scène idyllique est cependant pleine de sens. Jacky est atteint depuis vingt-cinq ans d’une sclérose en plaque et son état est aujourd’hui stabilisé. C’est-à-dire que les symptômes de sa maladie se sont atténués et qu’il mène une vie normale sans traitements conventionnels. Pour lui, c’est une certitude, il doit sa rémission à l’apithérapie. Tout au long de l’année il se contente d’aller sur ses ruches pour se faire piquer par ses abeilles le plus régulièrement possible.
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À Valenton, dans le Val-de-Marne, un apiculteur jardinier dans les jardins familiaux de l’association « Le jardin du cheminot » ouvre une ruche. Depuis 1942, l’association nationale de jardins familiaux du personnel de la SNCF, aujourd’hui « Jardinot » offre la possibilité à ses 60 000 adhérents de bénéficier de terrains partout en France pour les cultiver. Cette association désormais ouverte à tous favorise l'élevage familial des abeilles en établissant des ruchers écoles et elle développe également des activités liées à la nature et à l'environnement.
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Devant la splendeur du Mont Blanc. Toujours à la recherche de nouveaux emplacements pour ses ruches, l’apiculteur, lors des transhumances, travaille le soir et tôt le matin lorsque les lumières sont les plus belles. Par son quotidien au contact de l’abeille, de la nature et parce qu’il est soumis aux conditions climatiques, l’apiculteur connaît particulièrement bien l’environnement. En haute montagne, la floraison est brève en juin et juillet. La flore dominante (rhododendron, trèfle blanc, épilobe, ronce et framboisier) offre un miel réputé.
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Devant la splendeur du Mont Blanc. Toujours à la recherche de nouveaux emplacements pour ses ruches, l’apiculteur, lors des transhumances, travaille le soir et tôt le matin lorsque les lumières sont les plus belles. Par son quotidien au contact de l’abeille, de la nature et parce qu’il est soumis aux conditions climatiques, l’apiculteur connaît particulièrement bien l’environnement. En haute montagne, la floraison est brève en juin et juillet. La flore dominante (rhododendron, trèfle blanc, épilobe, ronce et framboisier) offre un miel réputé.
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Un œuf d'abeille récupéré par un apiculteur dans le but d'élever des reines.
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Un œuf d'abeille récupéré par un apiculteur dans le but d'élever des reines.
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Devant une ruchette d’élevage de reine, un apiculteur gersois vérifie un cadre. L’élevage de reines demande une très bonne planification et des soins constants. Il n’est pratiqué que par certains apiculteurs. Les autres achètent des reines en début de saison pour les introduire dans les ruches les plus faibles. La sélection génétique entre également en compte. Il est fréquent qu’une reine soit achetée à un spécialiste de l’élevage des reines. Cette reine souche est ensuite reproduite par l’apiculteur qui modifie ainsi son cheptel.
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L’enfumoir et l’art de la fumée sont l’un des secrets de l’apiculture.
Ils permettent de maîtriser le comportement des abeilles. L’homme a toujours utilisé la fumée pour cueillir le miel et limiter le nombre de piqûres. Le premier enfumoir moderne fut inventé par Bingham en 1873.
On a longtemps cru que la fumée provoquait une alerte au feu dans la ruche. Paniquées, les abeilles se seraient gorgées de miel jusqu’à être dans l’incapacité d’utiliser leur dard. En réalité, la fumée masque les phéromones d’alerte émises par les ouvrières et empêche ainsi l’alarme de se propager.
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Dispersion des abeilles d'un cadre après un changement de ruche.
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Récolte de miel.
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À Megève, à deux pas du centre du village, un ancien rucher couvert savoyard est aujourd’hui encore en activité. Ces ruches peintes de couleurs vives rappellent aux passants la tradition et la richesse d’un folklore régional à préserver.
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Un vieil apiculteur sur sa ruche à Valensole.
Il témoigne de l’évolution et de l’adaptation de l’apiculture pendant soixante ans.
« Après la seconde guerre mondiale, s’est peu à peu développé, avec le remembrement, la monoculture du lavandin et du blé. J’ai vu disparaître une multitude de fleurs sauvages et c’est ainsi que je suis passé d’une apiculture sédentaire à une apiculture de transhumance. Ces dernières années, je suis surtout inquiet des changements climatiques. La sécheresse qui s’installe sur de long mois, sans un orage, sans une goutte d’eau… Je n’ai jamais vu cela dans ma jeunesse ».
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Thannwiller en Alsace. Ce magnifique rucher couvert compte une quarantaine de ruches toujours en activité. Il est entretenu par un apiculteur passionné. L’apiculture amateur est très importante en France où l’amour de l’abeille continue de se perpétuer de génération en génération.
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Transhumance de ruche sur le plateau d'Albion.
miels à gogo
Des milliers de fleurs… donc des milliers de miels possibles ! Les récoltes des miels suivent les période de floraison des espèces : les apiculteurs déménagent régulièrement leurs ruches pour que les abeilles produisent du miel d’autres origines. Une véritable transhumance s’organise. Ainsi en Provence, c’est le miel de romarin qui ouvre le bal, en février-mars, suivi de l’acacia en mai, et de la lavande en août.
Les abeilles butinant les fleurs, la qualité du miel est évidemment tributaire de la qualité des fleurs et des traitements répandus dans la région, que le miel concentre. Evitez donc les miels provenant de zones d’agriculture intensive et privilégiez les miels aux origines clairement mentionnées.
Tour d’horizon des principaux miels produits en France, tous de couleurs et de goûts différents.
Miel d’acacia : le plus commun, blond et doux, très liquide.
Miel de châtaignier : ambré, au goût soutenu et légèrement amer et boisé. Corsé.
Miel de romarin : presque blanc et granuleux, au goût délicat., il est surtout produit en Provence et en Languedoc. Il était considéré par les Romains comme le meilleur miel du monde.
Miel de tilleul : blond foncé, ce miel étonne par son goût marqué de tisane de tilleul, avec des notes mentholées.
Miel de sapin : assez foncé, au goût de résine et de bois. Les abeilles ne butinent pas le nectar mais le miellat rejeté par les pucerons vivant sur l’arbre. Le miel de sapin des Vosges bénéficie d’une AOC depuis 1996.
Miel de lavande : presque blanc, il est très apprécié en pâtisserie notamment dans les glaces, au goût fruité et acidulé.
Miel de rhododendron : très liquide, au goût mentholé, il ne peut être produit qu’au delà de 1800 m d’altitude. Il provient essentiellement des Pyrénées.
Miel d’arbousier : produit en Corse, il est très foncé, peu sucré voire amer, très étonnant. Il accompagne merveilleusement le fromage de chèvre.
Miel de bruyère : roux, un peu grumeleux, il est très aromatique. Il est parfait ajouté en note dans un pain d’épices.
Miel toutes fleurs : blond, liquide, c’est le miel de base que l’on trouve en supermarché aussi bien que chez les producteurs. Sa qualité est donc très irrégulière, tout dépend de ce qui a été butiné ! Si c’est de la guarrigue, oui, mais des champs de colza et de cultures intensives, bof…
N’hésitez donc pas à ramener de vos vacances un pot de miel, qui reflétera les paysages que vous avez aimé.
Miel liquide ou plus dense, tout dépend de votre goût ! Plus le miel est riche en fructose, plus il reste liquide longtemps. Un miel non chauffé ou au maximum chauffé à 40 ° (c’est le cas des miels bio) cristallisera plus facilement mais cela n’influence pas du tout son goût. Pour le liquéfier à nouveau, mieux vaut procéder par petites quantités, et faire chauffer votre miel au bain-marie ou tout simplement au micro-ondes.
Sucré, épais, le miel est mis à contribution dans le monde entier pour réaliser sauces et marinades goûteuses. Il attendrit la viande et lui permet de caraméliser délicieusement, tout en donnant une nouvelle saveur aux légumes.
Quoi de plus excitant que de piéger des essaims d’abeilles dans la nature ! L’apiculteur débutant y trouve la possibilité de démarrer ses premières ruches, l’apiculteur chevronné satisfait ses instincts de chasseur-cueilleur inscrit dans ses gènes… Le piégeage évite également que des essaims volages se réfugient dans les cheminées ou autres endroits inaccessibles.
Attention à bien respecter quelques règles de savoir-vivre envers vos collègues : ne placez pas trop près les pièges des ruchers voisins. Prenez soin d’ isoler plusieurs semaines ces essaims fraîchement récoltés afin d’éviter l’introduction de maladies dans votre rucher en faisant un traitement biologique durant cette quarantaine.
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Etape n°1 |
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Choisissez de préférence du matériel ancien ayant contenu des abeilles.
Une vieille ruchette 5 cadres, en bois ou en carton fera l’affaire et sera plus facile à suspendre dans les arbres.
Certains piégeurs chevronnés, donc fins observateurs, affirment capturer plus d’essaims dans des volumes plus grands comme les vieilles ruches 10 cadres.
Le passage à la flamme permet de raviver les odeurs de cire et de propolis et rend notre piège plus attractif.
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Etape n°2 |
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Si votre matériel est neuf, reste la possibilité de vernir l’intérieur avec un mélange de cire et de propolis.
On trouve également chez les fournisseurs de matériel apicole une « pommade attire-essaim » avec laquelle on attire les abeilles éclaireuses en « tartinant » l’entrée du piège.
Les anciens piégeurs ont bien souvent leurs secrets de préparations.
Ces onguents contiennent en plus de la cire et de la propolis des huiles essentielles de citronnelle, anis, mélisse...
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Etape n°6 |
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Dans les régions sud des Etats-Unis, le piégeage et la destruction des essaims africanisés est une pratique courante.
Venant du Mexique voisin, ces gènes africanisés augmentent notablement l’agressivité.
Des pièges coniques sont faits en carton imprégné de phéromones synthétiques.
Parfois ils sont tout simplement garnis d’un leurre de phéromones synthétiques imprégnés dans un plastique pour attirer les éclaireuses.
Peu importe si les abeilles commencent des constructions anarchiques, puisque la finalité est la destruction par le feu.
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Historique :
En se référant au code qui date de Napoléon, tout essaim qui sort de vos propres ruches vous appartient tant que vous le suivez. D’où le bruit sur des récipients pour indiquer au voisinage que l’essaim qui se déplace a déjà un propriétaire.
Témoignage
« T’embêtes pas petit, tu prends ta plus vieille ruche, les plus vieux cadres, tu frottes avec des feuilles de mélisse, tu enduis l’intérieur avec de la suie de cheminée ou mieux tu pisses dans la ruche pour attirer les abeilles. Quinze jours avant la floraison du colza, tu suspends ta ruche à 2 m de hauteur sur les passages d’essaims et c’est dans la boîte. Dès qu’il est rempli, tu le remplaces par un piège vide. Une année, j’en ai piégé 7 au même endroit en 2 mois.» Gaston B
Gilles Fert
Puisque vous avez compris qu’il n’y a pas UN mais des MIELS, si on allait encore plus loin… en proposant pour changer non pas de la confiture avec le fromage, mais des miels ?
Un pot de miel doux, type acacia, pour les fromages à pâte molle, type camembert ou brie, et un pot de miel plus typé, comme celui de bruyère, pour les amateurs de sensations tranchées, avec du fromage bleu par exemple. Même les fromages frais s’en trouvent réhaussés, comme dans ce nem de carré frais au miel et au sésame.
Pour des saveurs plus osées, tentez le toast fourme d’Ambert, miel, basilic et amusez-vous avec l’exquis camembert rôti au miel .
Riche en glucose et en fructose, le miel a des propriétés intéressantes en confiserie, car il ne cristallise pas de la même façon que le sucre. Il a en plus la particularité d’être hydrophile : il a tendance à retenir l’eau et donc à absorber l’humidité. Autrement dit, il apporte du moelleux et pas du croquant !
Il règne en maître sur le délicieux nougat, blanc, noir, voire même au sésame, comme en Grèce et en Asie.
Dans toutes les recettes nécessitant du glucose pur, vous pouvez essayer de mettre du miel peu parfumé, vous obtiendrez une texture similaire.
Pensez donc à lui lorsque vous préparez des caramels : ils resteront souples et fondants, et seront plus faciles à découper.
De même, lorsque vous réalisez des glaces maison, n’hésitez pas à faire 50%miel, 50% sucre : elle ne paillettera plus lorsque vous la conserverez quelques jours au congélateur, et sa texture sera plus souple. Vous varierez les plaisirs avec une glace au miel et au lait ou un parfait miel-pistache.
Les premiers gâteaux ont été faits avec du miel, bien sûr ! C’est pourquoi on l’utilise encore pour les cakes, comme celui au miel de sapin. Les plus audacieux d’entre vous le marieront au chocolat, pour un fondant corsé délicieux.
Il est intéressant d’utiliser du miel pour avoir des gâteaux plus moelleux : ils se conservent plus longtemps que les gâteaux réalisés uniquement au sucre blanc.
Pour vos expériences, n’oubliez pas que le miel a un pouvoir sucrant supérieur à celui du sucre : 250 g de sucre se remplacent plutôt par 180 g de miel. Surveillez bien la cuisson, car le miel a tendance à brunir plus rapidement.
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