BEES - Hamzaoui 45100
  abeillessssss
 

 

Il est encore temps de revoir ses choix apicoles pour l'année 2007. Je me contenterai cependant de garder les mêmes principes d'action que pour l'année précédente :

  • - Eviter au maximum le nourrissement au sucre. Ce n'est pas un aliment naturel pour l'abeille. Je me demande d'ailleurs si ce sucre industriel ne contribue pas parfois à l'affaiblissement des défenses de nos avettes. Peut-être existe-t-il des études sur ce sujet. Si un lecteur de ce blog en a connaissance, il peut me laisser des indications en commentaire à la suite de cet article. Je nourris donc en fin d'hiver avec un peu de miel de ma récolte, si une ruche se trouve dans la besoin. Au début du printemps, je stimule les colonies en grattant leur propre miel, en petite quantité, près du couvain. Je réserve le sirop de sucre pour les essaims artificiels et la stimulation de fin d'été, en essayant de limiter les apports à deux kilos de sucre par colonie et par année.
  • - Changer les reines tous les deux ans au maximum. Remérer les colonies dont la reine parait défaillante. Je me livre donc à l'élevage par greffage de larves.
  • - Réunir des colonies avant les miellées importantes, ce qui implique de disposer de quelques colonies en ruchettes de réserve.
  • - Pas de transhumance sur des cultures suspectes, susceptibles d'être traitées avec des insecticides, ou issues de graines enrobées, ou bientôt d'être génétiquement modifiées.

 

Vive l'agriculture biologique !!! ... Hein ! ... Comment ! ...y'en a pas beaucoup ! ... Tant pis, je laisserai mes ruches en place.

 

Amis lecteurs faites donc les bons choix lorsque vous remplissez votre panier.

 
par Jean-Marc NAILLON publié dans : La conduite des ruches
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Mercredi 14 février 2007

Rappel pour les non initiés (car ce blog leur est aussi destiné): Le varroa est un acarien, parasite de l'abeille, arrivé en France dans les années 80. Il se reproduit dans les cellules operculées du couvain (larves d'abeilles) et se nourrit de l'hémolymphe de son hôte. Il affaiblit considérablement l'abeille qu'il parasite et diminue sa durée de vie. Il participe à la fragilisation de la colonie face aux diverses maladies qui la menacent et en provoque à terme sa disparition.

Les produits généralement employés par les apiculteurs sont nocifs pour l'environnement et se fixent sur la cire des rayons. L'utilisation de traitements alternatifs commencent à se répandre: l'acide oxalique, les produits à base de thymol, mais ne sont pas toujours faciles d'emploi.

J'ai toujours essayé, depuis mes débuts en apiculture, d'employer des produits ou des stratagèmes moins agressifs pour les abeilles et ne laissant pas de résidus dans la cire, voire dans le miel. Après avoir utilisé pendant quelques années la roténone en évaporation et les planchers grillagés, je traite maintenant les colonies avec les huiles essentielles  de thym sous la forme de cristaux de thymol que je brûle dans un appareil qui les vaporise dans la ruche, et également en piégeant les varroas dans le couvain de mâles.

Pour l'appareil, je dois remercier Jean-Marie, le cyberbricoleur de l'Abeille Périgordine, qui a conçu ce "vaporisateur à chaud" en soudant divers pièces de récupération ou en les fabriquant. 

Je piège les varroas dans le couvain de mâles à deux ou trois reprises, environ entre le 20 avril et le 15 juin. A cette période, si la colonie est suffisamment forte, les jeunes abeilles cirières construisent du couvain de mâles dans les espaces libres des cadres (cellules plus grandes que les cellules d'ouvrières). Il suffit donc de ne pas cirer le tiers inférieur d'un cadre préalablement marqué et de découper le bloc de cellules de mâles obtenues, quand elles sont operculées. Les varroas les affectionnent particulièrement car elles sont operculées plus longtemps que les cellules d'ouvrières (12 jours contre 9).

 

 

 
par Jean-Marc NAILLON publié dans : La conduite des ruches
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Mercredi 14 février 2007

Mes cadres à mâles sont en fait des cadres de corps normaux sans fil inox dans la partie inférieure.

Lorsque je monte la cire, je chauffe le dernier fil (troisième fil en partant du haut) un peu plus longtemps, jusqu'à ce que la cire gauffrée se coupe. Je récupère le morceau de cire gauffrée pour faire des amorces de cire pour les cadres de hausses qui sont destinés à produire du miel en section.

Auparavant, mes cadres à mâles étaient des cadres de réforme dont j'enlevais les fils et où je ne laissais qu'une amorce de cire en haut. Si j'évaluais mal la force de la colonie au moment de l'introduction de ce cadre, j'obtenais dans la ruche un cadre de couvain d'ouvrières sans fil, difficile à manipuler et que je ne détruisais pas par soucis de ne pas tuer des larves.

Avec le système présenté, je ne crains plus de me planter sur la date d'introduction.

Pour détruire le couvain de mâle operculé, il suffit d'une pression des deux pouces pour que la cire se coupe à l'endroit du dernier fil. Je replace ensuite le cadre et je peux recommencer une vingtaine de jours après. Si je laisse ce cadre dans la ruche, il reste utilisable en grande partie pour la ponte de la reine.

 
par Jean-Marc NAILLON publié dans : La conduite des ruches
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Mercredi 14 février 2007

Voilà la photo de l'appareil que j'utilise pour vaporiser l'essence de thymol dans la lutte anti varroas. Je verse quelques cristaux de thymol dans l'orifice sous la poignée et je referme. L'appareil doit être tenu horizontalement pendant toute la durée des opérations.

J'introduis le tube dans la ruche et je laisse les vapeurs se diffuser dans la ruche pendant 30 secondes environ.

Cette méthode n'a pas une efficacité garantie. Il serait intéressant de faire un contrôle de chute des varroas à l'aide d'un médicament homologué, mais je ne souhaite pas introduire ces produits dans les ruches.

Je complète donc ce travail avec le piégeage des varroas dans le couvain de mâles.

Il ne s'agit pas d'éradiquer le parasite. Aucun produit ne peut prétendre le faire. Il s'agit plutôt de contrôler son développement et de permettre aux abeilles de vivre malgré sa présence.

 

Sur cette page, je vais tenter d’expliquer comment je pratique pour fixer les feuilles de cire gaufrées sur les cadres. Cette méthode n’est bien sûr valable que parce que je n’ai pas besoin d’une quantité de cadres de professionnel. Je cire des séries de 20 à 40 cadres, plusieurs fois au printemps, selon les besoins, car je préfère ne pas stocker longtemps les cadres cirés.  

 

Après avoir installé la feuille de cire dans la rainure de la tête du cadre, je fais chauffer chaque fil en le touchant aux deux extrémités avec une électrode. Ces électrodes sont reliées à une ancienne batterie de perceuse que je charge pour l’occasion. Elle me permet de cirer une quarantaine de cadres sans être rechargée. La batterie et ses 2 électrodes

 

Quand toutes les feuilles de cire sont fixées aux fils de support, je colle la feuille sur la tête de cadre en faisant couler de la cire liquide d’un côté de la rainure. 

Je m’installe au-dessus d’un bac dans lequel j’ai versé au préalable quelques centimètres d’eau. La cire en surplus tombe ainsi dans l’eau et est très facilement récupérable. J’utilise une petite casserole, réservée à cet usage, pour faire fondre la cire et je fais couler la cire à l’aide d’une cuillère.

 

 

 
par Jean-Marc NAILLON publié dans : Des travaux au rucher
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Lundi 26 mars 2007

 

Les pissenlits attendaient depuis une semaine pour sortir en nombre. Les abeilles étaient dans les starting blocs pour aller chercher l’indispensable pollen. Le soleil se cachait et le vent froid s’en donnait à cœur joie.

 

 

Mais ces conditions défavorables ont enfin connu une fin, même si elle est peut-être provisoire. (La météo n’est pas très optimiste pour demain.)

 

En attendant, j’ai pu profiter de cette belle fin d’après-midi pour faire le point sur le rucher : J’avais très peur de trouver des colonies moribondes ou carrément mortes comme il y a quinze jours. Entre-temps, je n’avais pas écrit que j’avais perdu une colonie en ruchette dans des conditions identiques aux précédentes pertes constatées : Du miel, mais plus d’abeilles et pourtant un petit rond de couvain sur un cadre.

 

Les 4 traitements à l’amitraze (12 gouttes sur un lange graissé répété quatre fois à quatre jours d'intervalle) ont fait tomber pas mal de varroas. C’était l’objectif de cette action d’urgence, en attendant de pouvoir revenir à une chasse au varroa plus naturelle et plus respectueuse de l’environnement, et également de prévoir un plan d’action qui éviterait absolument ce recours.

 

J’ai contacté l’agent sanitaire du canton il y a une semaine qui m’avait appris que plusieurs apiculteurs du sarladais ont rencontré les mêmes déboires que les miens. Il attribue ça également à une infestation de varroas. Même si je pense que la présence de l’acarien a contribué à l’écroulement des colonies, je ne suis pas certain qu’il n’y ai pas eu une autre cause déclenchante.

 

Après avoir ouvert rapidement les ruches, j’ai pu constater que les colonies avaient repris un développement plus normal. Les ruches comportent toutes environ 3 beaux cadres de couvain.

 

Les 3 colonies que j’avais pu passer de ruchettes en ruches occupent les 7 cadres que je leur avais laissés ; j’ai donc procédé à un agrandissement en ajoutant un ou deux cadres bâtis, selon la force estimée du couvain, en observant que les deux colonies qui bénéficient d’un isoruche, resté replié de chaque côté des 7 cadres, se sont développé un peu mieux que celle n’en bénéficiant pas.

 

 

 
par Jean-Marc NAILLON publié dans : Des travaux au rucher
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Dimanche 18 février 2007

    Quelques éléments de ruches étaient à peindre. C'est un travail de saison.

 

    Assemblés en décembre, je les avais alors trempés dans l’huile de lin, selon la méthode décrite par Céline Gobin sur le site « Les ruchers d’Argonne » (Voir dans la catégorie  « sites apicoles » ci contre) : dans un toit de ruche, je verse un mélange d’huile de lin et d’essence de térébenthine et je fais tremper chaque face du corps ou de la hausse pendant ¼ d’heure.

   

    Les éléments avaient donc séchés pendant deux mois et il était temps maintenant de les recouvrir d’une protection supplémentaire : j’utilise la lasure bitumineuse de chez Biofa. Elle joue le rôle du carbonyle utilisé par certains apiculteurs dans le passé, mais elle n’est nocive ni pour l’environnement, ni pour l’utilisateur et sa fabrication suit un cahier des charges respectueux de l’environnement. L’odeur dégagée lors de son application est agréable. Comme de nombreuses peintures bio, elle a l’inconvénient de ne pas sécher très vite, mais je ne suis pas pressé et peux me permettre de passer les trois couches à deux ou trois jours d’intervalles.

 

   

   Lorsque je les utiliserai, ils auront perdu l'odeur de ce produit qui pourrait perturber les abeilles.

 

  

 

   

 

Sur la photo, on peut distinguer des corps et une hausse Dadant ainsi que deux éléments de ruche Warré/Gatineau.

 
par Jean-Marc NAILLON publié dans : Des travaux au rucher
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Jeudi 15 février 2007

 

Dimanche 12 février, le temps était très doux l'après-midi en Dordogne, donc pas de soucis pour aller titiller les colonies par un rapide soupesage de chaque ruche ou ruchette.

Il faut éviter de le faire lorsque le temps est trop froid car perturber la grappe d'abeilles entraîne la mort de celles qui s'en détachent: les abeilles qui se trouvent sur le pourtour de la grappe sont proches de l'état d'engourdissement et ne peuvent pas y remonter en cas de chute.

   Il s'est avéré que deux colonies étaient sans réserves suffisantes. Comme c'est généralement le cas, il s'agissait de colonies insuffisamment populeuses, l'une dans une des ruchettes Dadant 6 cadres et l'autre dans une des ruches Warré/Gatineau. S'étaient-elles faites piller après les dernières vérifications de l'automne ou avaient-elles consommé toutes leurs provisions trop rapidement? Il est vrai que les colonies les moins populeuses sont souvent les plus gourmandes en miel: il faut davantage consommer pour produire l'énergie nécessaire à la survie.

   J'ai rapidement ajouté du miel liquide dans le nourrisseur, miel qu'elle pourront directement stocker dans les cadres à chaque fois que la température extérieure le permettra: il ne faut pas oublier que le nourrisseur n'est  accessible en hiver que si la température permet aux abeilles de quitter la grappe.

   Le temps doux qui s'annonçait tombait à pic pour l'opération.

   Et ça m'a permis de ressortir avec plaisir l'enfumoir!

 

 
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