Thierry la Fronde ¤-¤ Thriller ¤-¤ Tonnerre mécanique ¤-¤ Vive la vie
Trilogie d’Odette Joyeux ¤-¤ Un Flic dans la Mafia ¤-¤ Zora la Rousse
Un ours pas comme les autres ¤-¤ Une famille pour deux ¤-¤ Urgences
Vidocq ¤-¤ Wonder Woman ¤-¤ Le manège enchanté – Polux
gherissih
chapeau melon et bottes de cuir
L'HOMME DE FER
IRONSIDE 1969
avec
Barbara Anderson ... Eve Whitfield
Geraldine Brooks ... Honor Thompson
Raymond Burr ... Robert Ironside
Wally Cox ... Scoutmaster
Kim Darby ... Ellen Wells
Joel Fabiani ... Dr. Schley
Antonio Fargas ... T.D. Harris
Eddie Firestone ... Wheels Montana
Don Galloway ... Det. Sgt. Ed Brown
Feuilleton américain sorti en France en 1969. Raymond Burr vient d'achever la série "Perry Mason" et on lui propose "L'homme de fer": un chef de la police est cloué à vie dans un fauteuil mais il refuse de mettre fi à sa carrière.
Privé de l'usage de ses jambes, il s'entoure d'une équipe de choc et a un camion spécialement aménagé et conduit par Mark Sanger.
Ses assistants supportent sans broncher le caractère grognon de leur chef mais ils l'aiment bien.
Perry Mason
cinema 02
Daktari
Daktari : Vétérinaire, Marsh Tracy s'installe à Wamero, en Afrique, avec sa fille Paula. Il y dirige un centre d'étude sur le comportement des animaux. Dans cette réserve naturelle, ils s'efforcent de protéger la faune locale de braconniers mal intentionnés. Paula s'attache très vite à Judy, une guenon facétieuse, et Clarence, un lion atteint de strabisme.
« De son vrai nom Ahmed Abbas Ben Aïssa, Khelifi Ahmed est né à Sidi Khaled sur les rives d’Oued Jdi (Biskra).
Issu de la tribu des Ouled Ben Khelifa. Il n’a jamais connu l’école française; son instruction fut assurée par l’école coranique où il apprit très tôt trente chapitres du Livre Sacré.
Ses parents, paysans aisés, lui donnèrent très jeune le goût de l’agriculture: c’est lui qui soignait les palmiers de la famille; il aimait ce travail qui lui permettait de grimper au plus haut des palmiers pour les tailler, les féconder ou procéder à la cueillette des régimes de dattes. Son père étant très âgé, le Cadi désigna comme tuteur des enfants (trois frères et quatre sœurs) leur oncle maternel El Hadj Benkhlifa.
Cet homme aura par la suite une grande influence sur la vie du jeune Khelifi, parce qu’El Hadj Benkhlifa était un des plus anciens chanteurs du genre saharien (Meddahs), et le premier qui a enregistré, en 1933, chez Anouar et Bachir Er Saissi, en Tunisie, une chanson sur l’héroïne de Benguitoune, Hyzia.
Il introduisit son neveu dans la chorale de la confrérie Rahmania qu’il animait et lui donna ainsi le goût du chant et de la poésie populaires. Le talent de ce Meddah était si grand que la société Baïdaphone, le fit venir à Paris en 1934 pour enregistrer ses œuvres avec Saïd El Braïdji comme accompagnateur à la flûte et Slimane Meggari comme choriste. Le jour de la sortie des disques, toute la famille s’était réunie dans la maison du grand-père pour écouter la nouvelle vedette; la soirée se prolongea fort tard dans la nuit et le lendemain le jeune Khelifi ne put aller à l’école coranique; son maître, à la demande de son père, l’envoya chercher par les grands de la classe et lui administra la châtiment de la Falaqa (cinquante coups de bâton) dont il se souviendra longtemps. Mais cette correction ne suffira pas pour mettre un terme à son penchant pour le chant; il continua à participer à toutes les soirées qu’animait son oncle dans la région d’0uled Djellal et de Biskra, et cela jusqu’en 1939.
Son oncle fut aussi la cause de son départ du village natal; en effet, en raison de la sécheresse qui durait depuis quatre ans, l’agriculture familiale étant perdue, le tuteur des enfants dut se résoudre à vendre les terres de la famille pour la nourrir; ce fut la ruine totale pour cette famille.
En 1941, le jeune Khelifi réduit à la misère se réfugia auprès d’une de ses sœurs, à Ksar Chellala. Là, il fit une autre rencontre décisive, celle de Djerbi, menuisier de son état, qui l’engagea comme apprenti et le fit vivre au milieu de sa famille. Un des fils, amateur de musique, jouait de la mandoline et l’entraîna, en raison de ses dispositions pour le chant, dans les soirées intimes que les jeunes organisaient dans la région, développant ainsi son goût pour la musique. Il resta quatre ans auprès de cette famille dans laquelle il choisira son épouse en 1951.»
L'époque ou Ahmed BEDJAOUI animait une émission télévisée, TELE CINE CLUB.
Grâce à lui,on découvrait les grands classiques du cinéma. Il nous a fait aimer le CINEMA.
Il faut dire que la parabole n'existait pas encore et personne ne pensait qu'un jour, notre petit écrand sera innondé de chaînes.
Même s'il est un homme de cinéma, M. Bedjaoui a laissé son empreinte dans la presse écrite et la télévision. «Cinéclub» est un mot qui revient à l'esprit de nombreux Algériens à la seule vue de M. Bedjaoui, pierre d'angle de cette émission télévisée. Pendant vingt ans, il est passé au petit écran pour parler du.grand écran-!
Mais même s'il a quitté les plateaux depuis un bon moment, les visages se retournent toujours vers celui qui a animé les soirées, excité la mémoire, et stimulé le goût à l'art dans de nombreuses familles.
Pied de veau aux haricots
Pied de veau aux haricots
Ingrédients :
1 ou 2 pieds de veau
300g de haricots secs trempés la veille
1 oignon piqué de clous de girofle
1 tête d’ail
1 cuillère à soupe de tomate concentrée
Cumin
Poivre rouge
Poivre noir en grains et en poudre
1 botte de coriandre
4 cuillères à soupe d’huile
Sel
Préparation :
Faites bouillir les haricots 5 minutes, égouttez-les.
Faites bouillir les pieds de veau nettoyés et coupés 5 minutes, égouttez-les.
Remettez ces dernières dans la cocotte avec l’oignon, et quelques grains de poivre noir, laissez cuire jusqu’à ce que la chair se détache des os, filtrez et réservez le jus de cuisson.
Pilez l’ail avec le poivre rouge, mettez dans la cocotte avec le poivre noir le cumin et la tomate concentrée diluée dans un verre de jus de cuisson des pieds, laissez mijoter le tout 10 minutes.
Joignez alors les haricots, 1/2 botte de coriandre attachée et le reste de jus, mouillez avec l’eau pour bien couvrir les haricots, fermez la cocotte laissez cuire 15 minutes après la mise en rotation de la soupape.
Ouvrez à nouveau la cocotte, salez et achever la cuisson le temps qu’il faudra.
Joignez la chair des pieds coupées en gros cubes 15 minutes avant la fin de la cuisson, servez avec le reste de coriandre hachée.
Préparation de pied de veau aux haricots blancs- loubia :
Pour préparer la recette de pied de veau aux haricots blancs- loubia :
Epluchez les 2 oignons et les 3 gousses d'ail et coupez-les en lamelles.
Ebouillantez les tomates, pelez-les et épépinez-les, puis coupez-les en morceaux. Rincez le persil et réservez-le.
Dans une marmite, versez l'huile d'olive, jetez-y les oignons et l'ail et faites-les blondir. Ajoutez ensuite les tomates, le sel et le poivre. Faites cuire à feu vif pendant environ 10min.
Ajoutez dans la marmite le morceaux de pieds de veau bien rincés, et versez dessus les haricots blancs égouttés. Assaisonnez avec le cumin, le paprika, la harissa et la feuille de laurier.
Recouvrez d'eau froide et portez à ébullition. Réduisez le feu et laissez mijoter à feu doux et à couver pendant 2h en surveillant le niveau d'eau. Au besoin, rajoutez-en.
Juste avant de servir, ciselez le persil dans la marmite. La sauce sera un peu gélatineuse grâce aux pieds de veau. Servez bien chaud.
Nos jeux
Grâce à ces dessins de Roger Alfonsi, pour la plupart, mais aussi d'Eric Strullu, et de Claude Sicsic, nous retrouvons le souvenir des nos jeux de gamins heureux à Oran, il y a ....
oui, il y a longtemps!
Dans la cour de nos écoles primaires, c'était bien sûr les "pignoles", ces noyaux d'abricot, que nous mettions tant d'acharnement à gagner alors qu'il était si facile, à la bonne saison de les prélever dans nos assiettes à dessert.
Que de parties acharnées nous avons pu faire pendant les récréations.
Ce jeu comme la plupart des autres sur cette page peuvent nous sembler bien désuets à l'époque de l'informatique. Nos enfants et nos petits enfants vont en rire, et pourtant...
Roger nous livre un autre secret au sujet des pignoles: "avec l'amende des Noyaux ou Pignoles si tu prefères, nous les pilions et mélangés à du sucre, et de l'Eau nous en faisions de l' HORCHATA, ou si tu prefères de l'ORGEAT, pas dégueulasse à boire si nous mettions dans nos verres les Eclats de Glace récupérés aupres des Véhicules HIPPO... qui livraient ces enormes Barres débitées pour les petits consommateurs
Ces Barres de Glace étaient fabriquées par les glacieres ORANAISES Rue du FONDOUCK, parallèle à la Rue CAVAIGNAC , et juste en face du Siege du GALLIA Club ORANAIS."
On jouait aussi à la piecette, cet engin bizarre que nous croyions avoir inventé, ...
alors que notre ami Eric Strullu l'a retrouvé comme faisant partie des jeux traditionnels au Vietnam
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Les cartettes ou cartelettes , ont fait partie aussi de nos préférées: Et je te joue 2 allumettes Chamois contre une Lucky strike...
Selon Roger, les plus répandues étaient d'abord les : " The CANOE ", le " JOCKEY " ces dernieres tres repandues venaient des Ets CAUSSEMIL à ALGER .
Les parties de saute mouton bien sûr ?
Non ce serait trop simple, c'est le BURRO FLACO , il consistait a sauter le plus loin possible pour se rapprocher de la tête du BURRO, simulé par les Copains accroupis, ensuite quand il y avait un certain nombre à chevaucher le BURRO, ce dernier imprimait un mouvement pour désaçornner les petits camarades , et Honte à celui ou ceux qui tombaient, et ils devenaient Ipso Facto BURRO à leur tour .
Mais en dehors des cours de récré, dès que nous avions un peu d'espace, ce que nous préférions c'était bien sûr le cerf volant, le stak ou le carico...
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Le commentaire de Roger:
Les Meilleurs CARRICOS d'ORAN, venaient en droite ligne du Bd des CHASSEURS, en voici la PREUVE .
CITROEN, nous fournissait les Roulements les petits sur l'essieu Ar, ils provenaient des Dynamos des ROSALIES, à Moteur Flottant ( Explications sur Demande ) .
Le roulement Av, des Camions T 23 et plus Tard T45, les Planches des Palissades de terrains Vagues, les Clous des Caisses de Savon le FER a Cheval ou PIGEON VOYAGEUR, Made in MARSEILLE . que nous fournissait le Père MATHIEU, notre Vénéré Epicier .
Mais ce que nous étions les SEULS à avoir c'était la Rue MONTAUBAN, et sa Forte déclivité, et la ROUTE du PORT, Interminable depuis le Stade TURENNE, devenu plus tard le Lycée ALI CHEKKAL et l'arrivée devant les PONTS et CHAUSSEES, à la Verticale du Petit VICHY.
De nombreuse variantes de ces Carricots, avec entre autre 2 Roulement Av, Siège surelevé, et le MUST, un Frein ou deux, simplement deux morceaux de Baton pivotants sur un clou planté sur le ou les cotes de l' Engin, et qu'il suffisait de tirer a soi, d'un coté ou d'un autre pour imprimer un Dérapage contrôlé, ces dits Batons frottaient le sol ...
Carte de la région en 1957 aimablement communiquée par C. Sid Cara
Mes quinze ans, c’était l’époque où nous allions à la piscine derrière l’Hôpital avec des copains ou en famille. Nous enfourchions nos vélos en sortant pour monter jusqu’à Santa Cruz, ou encore pour aller faire un golf miniature à Canastel! La montée des Planteurs était dangereuse car nous y croisions les petits arabes descendant à fond de train sur leurs "carricos", ces caisses à savons munies de roulements à billes qui atteignaient des vitesses considérables sans autre frein que l es pieds des conducteurs, pas toujours munis de chaussures !
La photo ci contre, transmise par Brigitte Guillemaud n'est qu'une pâle réplique métropolitaine de ce que pouvaient être ces engins tous monoplaces d'ailleurs !
C’étaient les sorties à la plage vers le Cap Falcon ou les Corales, encore en vélo puis quelques années plus tard avec la voiture de papa ! pas toujours au courant, ou celle d'Henri BRENOT, qui fut un temps secrétaire adjoint du bureau exécutif d'A.L.L.O.
ci contre, une vue du cap Falcon
C’était aussi tous les ans en Février le critérium cycliste de l’écho d’Oran, une épreuve renommée qui en tout début de saison voyait la participation de tous les ténors du cyclisme français et international de l’époque. J’y ai vu Jean Robic, André Darrigade, Gino Bartali, et peut-être même Louison Bobet... sur un circuit qui était attrayant et où le public était nombreux et enthousiaste. On ne parlait pas encore de dopage à cette époque
Tous les ans aussi ou presque nous avions la visite de la flotte américaine en Méditerranée, qui venait faire relâche à Mers El Kébir ! La ville était envahie de marins américains et je me souviens avoir mis un certain temps, dans mon innocence, avant de comprendre pourquoi il se formait une si longue queue de marins juste à l’angle de la clinique Cougniot ! On m’a expliqué qu’ils allaient rendre visite à Rosette, laquelle Rosette a du faire fortune puisqu’elle a déménagé de quelques dizaine de mètres en descendant la rue, dans une belle maison toute neuve, mais toujours close !
Sur ce sujet particulier, un de mes visiteurs, (Sam) raconte à sa façon les mêmes evénements vécus dans un autreb point chaud oranais: la rue de l'Aqueduc:BR> la rue en question je peux dire que je la connaissais bien et pour cause je suis né et ai habité pendant quatorze ans rue d'Ulm dans ce que l'on appelait alors le quartier juif; la rue de l'aqueduc était en contrebas de la rue d'Ulm et nous passions d'une rue à l'autre par les maisons, cela se faisait aussi depuis la rue des jardins qui remontait depuis l'ancienne préfecture vers la place d'armes ; ces maisons qui communiquaient entre elles avaient une énorme importance(comme les traboules à Lyon, en quelque sorte) ; la rue de l'aqueduc n'était pas du tout une ruelle mais une rue qui partait de la rue des jardins pour déboucher presque vers l'église St. André; elle était l'équivalent de la rue saint Denis à Paris ou de la rue Tubano à Marseille si vous voyez ; on disait meme en exagérant peut etre que l'on pouvait y accueillir une grande partie de la 6éme flotte américaine lorsqu'ils tiraient une bordée (peut etre l'origine éthyl mot logique ou est- il maux logique, yo qué sé, tché quel vocabulaire)du nom donné aux maisons closes venait-elle de là; toujours est il que lorsque les marins débarquaient en ville il y avait des inscriptions sur les murs qui ont subsistées trés longtemps "off limits to U.S. forces" (pas la peine de traduire) et la police pas les "gentils M.P." que l'on voit dans les films mais les "S.P." en général tout, sauf des minus gardaient les accés de cette rue et des rues alentour (parce qu'il y avait quelques autres maisons accueillantes a proximité mais plus cotées au guide miches-lin, notamment dans la rue des jardins mais plus discrétes) mais heureusement pour les bidasses qu'il y avait dans la population au toc-tone des ames charitables pour franchir ces obstacles en l'occurence les fameux couloirs entre les rues pré-citées et alors voilà c'est comme ca que j'ai apprécié mes premiéres cigarettes luky strike , Pall-mall(il y avait aussi des anglais qui mouillaient à mers el kébir, sans rancune pour 1940, ils étaient nos alliés avant et aprés); notre médecin de famille avait son cabinet dans cette rue de l'aqueduc et nous y passions trés souvent ; ma jeune soeur intriguée de voir l'affluence des messieurs qui faisaient la queue, souvent avec une dame devant la porte avec un joli tablier(noir avec de la dentelle si je me rapelle)et qui donnait un ticket d'ordre pour pénétrer à l'intérieur avait eu ce mot d'enfant : puisque c'étaient des messieurs seuls ils venaient surement se faire repasser leur chemise! cette rue m'a toujours fascinée avec le recul du temps à l'époque je ne savais pas trop ce qui se passait à l'intérieur mais vu la générosité des "touristes" que nous faisions traverser j'ai été mis au parfum par les plus grands.
La Place de la Bastille et la Poste d'Oran
Autre rituel d’une année scolaire, la foire aux livres de la place de la Bastille! Quest-ce que j’ai pu y passer comme temps a faire du troc pour obtenir des livres en bon état pour l’année à venir contre des livres abîmés de l’année précédente. C’était une véritable école de commerce que ce marché qui durait deux ou trois jours me semble-t-il et qui n’avait rien à voir avec les foires aux livres très institutionnalisées et policées que j’ai pu rencontrer plus tard pour mes enfants. Ici c’était vraiment la foire à la débrouille.
Le samedi ou parfois le jeudi après midi en période scolaire, c’étaient les aller et retour sur la rue d’Arzew, paséo permanent; toujours du même côté, celui des N° impairs je crois bien, et seulement sur la portion étroite, depuis le Boulevard Clémenceau jusqu’à la rue du cinéma Colisée (rue Elysée Reclus ?), la portion avec les arcades n’offrant plus du tout le même attrait.
On y retrouvait les copains et les copines de notre âge, ceux avec lesquels, on allait aux séances des Jeunesses Musicale ou à celles du CRAD. C’était l’époque de nos premières surprises parties, la découverte de la musique de Jazz, le Rock‘n Roll ... Il nous arrivait aussi d’aller en bande assister aux conférences de « Connaissance du monde ». C’est à Oran que j’ai fait la connaissance des MAHUZIER cette famille qui parcourait le monde avec des enfants en bas âges qui ont tous fait leur éducation sur les bancs d’un 4x4 au lieu de ceux d’une école. J’ai lu dernièrement dans un journal que l’un des fils poursuit l’odyssée familiale et continue à parcourir le monde dans les mêmes conditions que lorsqu’il était enfant.
La rue d'Arzew
vue depuis le Bd Clémenceau
Pour le jeune adolescent que j'étais, c'est aussi l'époque de la première cigarette, pour se donner des airs d'adulte. Et puis elles n'étaient pas très chères ces sigarettes ! car le tabac n'était pas soumis aux mêmes taxes qu'en métropole, pas plus que l'essence d'ailleurs.C'est donc grâce à BASTOS que j'ai pris cette fâcheuse habitude qui a duré plus de quarante ans et dont il m'a été si pénible de me débarasser.
Vous nsouvenez vous de ces fameux paquets aux couleurs bleu et or ? Il existait même des paquets de 30 cigarettes. C'est ceux qu'affectionnait particulièrement M. NOUVEN mon professeur d'allemand au rythme de 2 à 3 paquets par jour, même durant les cours.(*)
Ces cigarettes étaient fabriquées à Oran où se trouvait l'usine mère. La société s'était développée dans toute l'Algérie ey même au delà puisqu'après 62 je crois bien avoir trouvé la célèbre marque en Belgique. Cherchez dans votre "Petit Larousse Illustré" le mot Bastos et vous y trouverez la définition suivante: Balle d'arme à feu ! Cela proviendrait d'une déformation argotique de nos poilus, car BASTOS approvisionnait les troupes françaises en tabac durant la première guerre mondiale !
Encore une rectification qui me vient de l'un de mes lecteurs, Georges DOCTEUR de Toulouse: M NOUVEN, qu'il m'en excuse ne fumait pas des BASTOS mais des BRASILIENAS de chez JOB en pacquet de 27 ! Dont acte; décidément ma mémoire est parfois quelque peu fantaisiste !
L'intérêt du Web est qu'il permet les comparaisons et les interventions. Ainsi en décembre 2007 un lecteur, Georges ALIN, a semé le doute dans mon esprit en me disant que je devais faire une confusion: Les Brasilienas devaient être en fait des "Flores du brésil". Effectivement cette marque ne m'est pas non plus inconnue mais je voyait le paquet de couleur claire, voire jaune paille. Dans mon esprit lle paquet de Brasilienas était de couleur bleu (ce qui explique ma première confusion avec Bastos), Une recherche sur Internet m'a permis de retrouver un renseignement qui me conforte dans mon idée:
De JE D...
-----Monsieur Chabanis était un gros fumeur. Tous les jours que Dieu fasse il demandait à l'un d'entre nous :
" va me chercher un paquet de Brasilienas à 71. 71 centimes bien sur.C'était des paquet de 25 clopes.Paquet bleu. En ce temps la les
cigarettes ne coûtaient pas autant que maintenant. Ah si maintenant un instit demandait cela à un gosse
Merci à Georges Alin de m'avoir permis de retrouver ces détails
Images tirées de "Oran de ma Jeunesse, 1945-1962"
Avec l'aimable autorisation de Jacques GANDINI
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Vous pouvez peut-être m'aider !
en m'apportant des documents ou des anecdotes Ecrivez moi:
jcpillon@nordnet.fr
Ce lundi (n°12): Jeux d'enfant, jeux de chiffres, jeux de lettres, jeux de mots, jeux de mains, jeux de vilains, jeux de société, jeux en ligne, jeux de hasard, jeux coquins, jeux d'hier ou de demain... Jouons ensemble. de chez Chrys J'ai choisi un jeu très ancien : les osselets très prisé dans les cours d'école , dans les villages .... dans les années 50 !
LES Osselets
Nombre de joueurs :. Indifférent
Matériel : 5 Osselets Déroulement du jeu :Ce jeu qui remonte à la plus haute antiquité, se compose de petitsos tirés du pied du mouton ou "osselets". Les Grecs, qui les utilisaient égalementpour interroger les dieux, les imitèrent en ivoire, agathe et autres matières précieuses. On en trouve actuellement en matière plastique.Grecs et Romains utilisaient les quatres osselets comme des dés, en cherchant àréaliser certaines combinaisons. Le jeu moderne est tout à fait différent. Il comprend 5 osselets, dont quatre sont peint de la même couleur (généralementen rouge) et le cinquième en noir, que l'on appelle le père.
Chacun prend les cinq osselets d'une seule main, les lance en l'air et essaie d'enrecevoir le plus possible sur le dos de la main. Il lance à nouveau ceux qu'il a purattraper, qu'il doit recevoir, cette fois, sur la paume de la main. Il continue ainsien les recevant automatiquement sur le dos et sur la paume jusqu'à ce qu'il n'aitplus d'osselets sur la main. On compte 1 point par osselet reçu et 2 points pour l'osselet noir. La partie se joue en deux ou trois tours. Elle est gagnée par celui qui totalisele plus de points
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