Tout simplement, un seau rempli de cailloux entre lesquels les abeilles peuvent s'y faufiler pour aller puiser l'eau en toute sécurité.
Faire l'appoint de temps en temps afin qu'il ne soit jamais à sec.
C'est aussi un très bon observatoire pour l'apiculteur qui lui permet de voir que la ponte a bien démarré car, à partir de ce moment, les abeilles le fréquentent avec assiduité.
J'ai essayé d'autres systèmes : le bac avec des flotteurs divers (bouchons, morceaux de bois, polystyrène, ...), la toile qui trempe dans l'eau, mais c'est celui là qui a le plus de succès auprès des abeilles. Peut-être s'y sentent-elles plus en sécurité: elles descendent pomper l'eau à l'abri des prédateurs (oiseaux, lézards) et ne risque pas la noyade.
L'important est de pouvoir procurer aux abeilles un point d'eau constant qui les détournera de la piscine des voisins ou des eaux souillées, dès le début de la saison. Cette eau est indispensable pour l'élevage des larves (bouillie larvaire), et elle est utilisée pour rafraîchir l'atmosphère dans la ruche quand il fait très chaud (évaporation de l'eau + ventilation = climatisation naturelle).
J'ai installé cet abreuvoir près du potager, à quelques dizaines de mètres du rucher, ce qui me permet de compléter la quantité d'eau manquante quand j'arrose le jardin.
faire :
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Placer l’abreuvoir en service toute l’année. |
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Explication : quand il y a de la rosée ou des flaques après la pluie, les abeilles vont au plus près. Après plusieurs jours de sécheresse, elles progressent vers les approvisionnements plus éloignés et y retournent pendant qu’ils ne sont pas asséchés. |
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Un abreuvoir installé entre le rucher et un approvisionnement éloigné déjà fréquenté n’est pas systématiquement utilisé.. |
Information complémentaire :
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Etant donné les endroits fréquentés par les abeilles, nous sommes en droit de nous poser des questions sur la qualité de l’eau collectée. |
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Alain Caillas (in Le rucher de rapport, éd. Chez l’auteur, Orléans, 1946) ne doute pas du fait que les abeilles ne recherchent pas forcément de l’eau pure, mais de l’eau contenant des matières organiques en décomposition ou certains sels minéraux.
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Etape n°1 |
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Le cours d’eau naturel, présent toute l’année. C’est l’idéal. L’apiculteur ne s’occupe de rien.
L’emplacement de l’abreuvoir naturel est choisi par les insectes de façon à éviter les noyades et à obtenir une eau la plus chaude possible : partie de rive peu profonde, en dehors du courant à l’abri du vent et bien ensoleillé.
A chaque fois que nous voudrons créer un abreuvoir artificiel, nous devrons essayer de reconstituer ces conditions.
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Etape n°2 |
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Un fût à miel avec quelques planchettes de bois. Il est placé contre un mur, bien orienté et sous la gouttière de la toiture. C’est une bonne réserve (220 l) qui peut résister à plusieurs jours d’évaporation.
Le complément se fait les jours de pluie et éventuellement par des apports effectués par l’apiculteur.
Un poisson rouge placé dans ce fût mange les larves de moustiques, mais est-ce que des abeilles tombées des flotteurs ne font pas partie du menu ?
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Etape n°3 |
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Un seau couvert d’un chiffon maintenu par un élastique.
L’eau est apportée par un goutte à goutte.
L’eau est extrêmement propre, mais pour économiser l’eau il est utile de régler le débit, pour éviter les débordements le jour, et de l’arrêter la nuit.
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Etape n°4 |
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Un abreuvoir à gibier construit par les chasseurs. En période de sécheresse, les chasseurs locaux mettent de l’eau.
Cet abreuvoir est dans l’enceinte d’un rucher situé à plus de 30 km du domicile de l’apiculteur.
Les chasseurs l’utilisent pour les lâchers et l’entretien du gibier.
Le récipient est un bidon plastique de 30 litres ouvert sur un côté ; une grosse pierre posée en son milieu le stabilise et permet aux abeilles de ne pas se noyer. Il est placé plein sud à l’abri d’une haie.
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